Théâtre  l'Escapade     193, avenue de Scheut - 1070 Anderlecht - Tél : 02/771.76.45

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Vincent Van GeemVincent Van Geem

À 14 ans, quand on est très (trop) introverti, les parents prennent les choses en main : ma mère m’imposa une bonne « cure » de diction et de déclamation à l’Académie d’Anderlecht. Mon professeur, Jean Hayet, m’a, alors, donné tellement goût aux mots, aux textes et à la poésie que, par la suite, j’ai supplié ma mère de me réinscrire. J’ai ensuite entamé les cours d’art dramatique avec Karin Rochat. Voilà où j’en suis, 10 ans plus tard.

Dominique, notre Présidente de l’époque, cherchait un jeune comédien pour la pièce du 20e anniversaire de L’Escapade. Elle s’est adressée à cette même Karin Rochat qui lui a cité mon nom. J’étais d’abord réticent : sans expérience, j’avais peur de ralentir les autres comédiens et de « flanquer la pièce par terre ». Dominique m’a chaleureusement rassuré, Karin m’a vivement encouragé et… tout s’est bien passé ! De saison en saison, j’ai le plaisir de retrouver un rôle à L’Escapade. Et à La Réplique aussi d’ailleurs, où par deux fois déjà j’ai pu bénéficier de rôles différents et continuer à apprendre.

Comme l’avouent beaucoup d’autres comédiens dans ces pages, c’est le premier rôle qui marque d’abord : Umberto, dans Madame Filumena. De tous les personnages que j’ai interprétés, c’était le plus riche et le plus consistant. À la fois émotif, intello et timide, il avait un petit côté décalé par rapport à ses deux frères, qui m’amusait beaucoup. En plus, comme ceux-ci étaient interprétés par Didier et Thierry, cette expérience fut un véritable combat, au sens propre et au sens figuré. Malgré nos trois caractères distincts, je crois qu’on a réussi à créer une belle harmonie entre nos personnages et j’en ai été heureux, pour une première expérience.

Si je pouvais choisir un rôle, c’est jouer Hugo dans Les mains sales, de Jean-Paul Sartre. Il n’est pas forcément mieux qu’un autre, mais il m’intrigue fortement et cela me plairait d’en étudier les facettes. Ou alors, celui de Benjamin Braddock dans l'adaptation théâtrale du Lauréat. Le genre « timide mais je me soigne » me plaît beaucoup.

Dans les ruines de Villers-la-Ville , j’ai été époustouflé par  Le bossu. Même si tout le monde connaît l’histoire par cœur, l’angle sous lequel on l’a présentée a donné une fraîcheur à ce texte. C’est comme si je découvrais le récit pour la première fois. J’aime être surpris, surtout au théâtre.

Mon sentiment qui me vient autour de ce mot : confiance et complicité. À mes yeux, ce sont les deux ingrédients essentiels à la réussite d’une pièce.

(photo : La vedette / mars 2007)